Une cinquantaine de jeunes dénoncent la promotion des flexi-jobs devant le siège de la FEB

Ce vendredi, une cinquantaine de jeunes se sont présentés devant le siège de la FEB (Fédération des entreprises de Belgique) pour dénoncer les mesures du gouvernement qui font la promotion des flexi-jobs. 

Sur une grande banderole noire placée sur la façade de la FEB, on pouvait lire : “Gouvernement des patrons”. Et sur la porte, l’adresse “16 rue de la Loi”. “Le gouvernement fédéral suit mot pour mot les recommandations de la FEB, à croire qu’ils auraient déménagés, ici, au siège du lobby du patronat”, commente Catherine des Jeunes FGTB de Bruxelles. “Ils n’ont à la bouche que le mot ‘flexibilité’ et ‘compétitivité’. Nous, jeunesse syndicale, traduisons  cela en conditions de travail intenables et encore plus de bénef’ pour les patrons !”, poursuit Mathilde, de l’Union Syndicale Étudiante.

À travers cette action, les jeunes dénoncent l’avantage donné au temps partiel à travers la suppression des cotisations sociales, et la mise en place des flexi-jobs. Ils dénoncent également le fait que le revenu minimum ne sera plus d’application pour les travailleurs de moins de 21 ans.

L’action a été menée à l’appel des jeunesses syndicales, JOC, Jeunes FGTB BXL et Union Syndicale Étudiante ainsi que les Jeunes Anti-Capitalistes, écolo j, Jong Groen et le Réseau Ades.

  • Images et interview de Nicolas Franchomme.