Ventiler les espaces intérieurs pour lutter contre les variants les plus contagieux

Outre la contamination par l’intermédiaire de gouttelettes, les aérosols peuvent se disperser dans un local, rester en suspension dans l’air pendant des heures et s’y accumuler.

Il apparaît désormais plus clairement que la propagation du coronavirus via les aérosols joue un rôle important dans la transmission de l’infection dans les espaces clos, indique lundi le Conseil Supérieur de la Santé (CSS), l’organe d’avis scientifique du SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement. Selon son nouvel avis, l’émergence de variants plus contagieux incite encore davantage à ventiler au mieux les espaces intérieurs.

Outre la contamination par l’intermédiaire de gouttelettes de plus grande taille inhalées à courte distance et le contact indirect via des surfaces contaminées, le CSS constate que les aérosols peuvent se disperser dans un local, rester en suspension dans l’air pendant des heures et s’y accumuler.

Plusieurs recommandations

Ces minuscules particules pénètrent ensuite profondément dans les poumons et peuvent jouer un rôle important dans la transmission de la maladie sur de plus longues distances (plus de deux mètres), explique le conseil sur la base de l’expérience acquise et des données les plus récentes.

Un séjour prolongé dans une pièce mal ventilée en présence d’une personne infectée augmente ainsi considérablement le risque d’être soi-même contaminé, et ce, même en respectant la distance physique de sécurité“, ajoute-t-il. Le CSS rappelle donc l’importance du port du masque à l’intérieur, même si la distance physique est respectée, et d’une ventilation du local avec de l’air neuf (50 à 80 m3 par heure et par personne). La recirculation de l’air est par contre déconseillée.

Ces recommandations s’appliquent aussi aux voitures ou aux transports publics, pour lesquels il convient de couper la climatisation et d’ouvrir les fenêtres pour obtenir un apport d’air neuf.

Belga