Vente de tabac et prescription de médicaments : tout ce qui change ce 1er novembre

La vente de produits du tabac sera interdite aux mineurs à partir de ce 1er novembre. Elle était auparavant autorisée aux jeunes de plus de 16 ans. De plus, à compter de cette date, une ordonnance médicale aura une validité de trois mois, sauf si le prescripteur en décide autrement. Jusqu’ici, un pharmacien pouvait délivrer au patient un médicament prescrit sans limite dans le temps. 

L’interdiction de la vente de tabac interdite aux moins de 18 ans concerne la cigarette, le tabac à rouler mais également la cigarette électronique. La Belgique était le seul pays en Europe où les cigarettes étaient encore vendues aux jeunes entre 16 ans et 18 ans.

Les études démontrent que plus tôt les jeunes commencent à fumer, plus vite ils deviennent dépendants de la nicotine et plus il est difficile d’arrêter par la suite, selon la Fondation contre le cancer. La majorité des consommateurs de tabac (90%) ont d’ailleurs commencé à fumer avant l’âge de 18 ans.

Cette modification de l’âge légal pour acheter du tabac a été votée en avril dernier.

Les prescriptions de médicaments désormais valables trois mois

Dorénavant, le patient aura trois mois pour aller chercher son médicament à partir du jour où le prescripteur rédige cette ordonnance. Une fois le délai de validité de la prescription passé, le pharmacien ne pourra plus le délivrer.

De cette manière, le délai dans lequel le pharmacien peut remettre un médicament au patient et le délai pendant lequel ce médicament est remboursable sont harmonisés. Par défaut, la période de validité d’une ordonnance sera de trois mois.

Cette nouvelle réglementation s’applique aussi bien aux prescriptions électroniques qu’aux prescriptions sous format papier.

Toutefois, le prescripteur pourra toujours spécifier une durée de validité plus courte ou plus longue que les trois mois prévus “par défaut” s’il l’estime nécessaire en raison de la santé d’un patient. Cela, à condition que la durée de validité déterminée par le prescripteur ne dépasse pas un an.

Une période transitoire de trois mois est prévue, soit jusqu’au 31 janvier 2020, pendant laquelle les “anciennes” prescriptions resteront valables.

La mesure a été prise pour anticiper l’entrée en vigueur, prévue au 1er janvier 2020, de l’obligation pour les médecins d’utiliser la prescription électronique (e-prescription) pour les patients ambulatoires.

L’assurance soins de santé rembourse, elle, ce médicament jusqu’à la fin du 3e mois qui suit la date de prescription.

Belga