Une consultation médicale virtuelle, la qualité de l’air en baisse avec la chaleur et l’exposition IncarNations au programme de #M

Une consultation médicale virtuelle : fausse bonne idée ?

AXA lance un service de consultation virtuelle à destination de ses membres. La promesse de pouvoir rencontrer virtuellement un médecin généraliste endéans les trente minutes et ce, sept jours sur sept 24h/24. “On constate que dans sept cas sur dix, une telle consultation est possible“, explique Karel Coudré, Directeur Product Management Life & Health chez Axa. “Il y a toujours un entretien avec le patient, comme lors d’une consultation physique. En fonction des informations reçues, le médecin va faire son diagnostic“.

Pourtant une telle idée n’est pas vraiment du goût de l’Ordre des Médecins, qui s’est clairement montré opposé à une telle utilisation de la médecine. “C’est un projet pilote en Belgique“, détaille Karel Coudré. “On va évaluer ensuite le projet pour voir si cela fonctionne et y apporter des améliorations. Nous pensons que cela peut véritablement être une solution de confort et d’accès pour le patient, notamment en cas d’absence de leur propre médecin“. A préciser que si le diagnostic posé implique une réelle consultation, les patients se voient automatiquement redirigés vers une consultation classique.

Il y a une évolution vers plus de digitalisation, y compris dans le milieu médical. Ce n’est clairement pas le but de remplacer le médecin traitant“, conclut Karel Coudré.

La vague de chaleur diminue la qualité de l’air

Cela n’aura échappé à personne, la Belgique est actuellement en train de traverser une vague de chaleur, ce qui a un impact notoire sur la qualité de l’air, “car elles augmentent la concentration d’ozone“, explique Philippe Maetz, collaborateur scientifique à la cellule CELINE. “Cette vague de chaleur est aussi exceptionnelle car elle a lieu très tôt dans l’année“, renchérit Frank Pattyn, climatologue. “Ce n’est pas la première fois que cela se produit même si avec la hausse globale des températures, on constate une hausse des canicules”.

Le réchauffement climatique devrait en effet augmenter les périodes extrêmes. “Quand on compare avec le début du XXème siècle, la notion de canicule a augmenté de trois à quatre fois, voire même cinq fois selon certains, en Europe. Il y a une relation de réchauffement global : la moyenne monte et donc les extrêmes aussi“, détaille Frank Pattyn. Une constatation partagée par Philippe Maetz : “L’an dernier, on a constaté davantage de jours avec des dépassements d’ozone que lors des dix dernières années“.

Pour réduire cela, il paraît indispensable de suivre les recommandations du GIEC et de tenir les engagements européens en matière de climat. Pourtant, la mission est loin d’être remplie selon Philippe Maetz : “On est loin d’atteindre les objectifs que l’Europe a fixé sur la surcharge d’ozone par année. Si on continue dans cette voie, on arrivera jamais à les atteindre“. La température pourrait alors continuer à grimper “pour atteindre largement les 40 degrés d’ici 2050” selon Frank Pattyn.

Une exposition comme une expérience à vivre

L’exposition d’été IncarNations débute ce vendredi au BOZAR. L’exposition se veut une expérience avec en toile de fond une autre image de l’Afrique.

J’ai essayé de comprendre ce qui m’attirait dans l’art“, explique Sindika Dokolo, commissaire de l’exposition. “Toute l’idée était de trouver ce qui était le point commun entre mon goût pour l’art classique africains et certains artistes“.

Une recherche qui l’a amené à s’intéresser à l’Afrique en général : “Je me suis rendu compte que l’Afrique avait beaucoup à apporter dans le monde de l’art. Cette exposition s’adresse d’ailleurs beaucoup aux afro-descendants avec l’idée que l’on doit désapprendre ce que l’on a appris“.

L’exposition propose notamment des sculptures, des peintures, des vidéos… “L’idée est que l’on ne regarde pas cette expo d’un point de vue extérieur. C’est vraiment une expérience à vivre. l’objectif est de vous surprendre avec une autre image de l’Afrique“.

T.Dest

 

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26 juin 2019 - 19h21
Modifié le 26 juin 2019 - 19h21