Un deuxième centre de cybersécurité chinois voit le jour dans la capitale

Après Huawei, l’entreprise chinoise ZTE ouvre à son tour un centre de cybersécurité à Bruxelles. Celui-ci se trouvera dans le cœur politique et administratif de l’UE, indique l’entreprise.

Le géant chinois de la téléphonie Huawei ouvrait en mars dernier son centre de cybersécurité à Bruxelles. Cette arrivée avait suscité une importante attention médiatique, les Etats-Unis accusant Huawei d’espionnage. En Belgique, le Centre pour la Cybersécurité Belgique (CCB) a aussi ouvert une enquête, mais n’a repéré aucun risque en matière de cybersécurité. La société chinoise a toujours nié toutes les accusations. Avec ces centres consacrés à la cybersécurité, les entreprises de téléphonie chinoises semblent vouloir offrir plus de transparence, selon l’agence Reuters.

ZTE ne figure pas sur la liste noire des Etats-Unis, malgré des critiques sur le fait que l’entreprise commerce avec l’Iran. Le groupe avait alors été frappé d’une interdiction d’exportation vers les Etats-Unis et avait dû s’acquitter d’une amende d’1 milliard de dollars. Avec ce centre de cybersécurité, les clients et les régulateurs seront en mesure de vérifier le code source de l’équipement réseau et de tester les cyberattaques. ZTE dispose déjà de centres équivalents à Nanjing (Chine) et à Rome (Italie).

Belga – Photo: Belga

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11 juillet 2019 - 10h20
Modifié le 11 juillet 2019 - 10h21