Un collectif et une association n’approuvent pas le nouveau plan de mobilité du Bois de la Cambre

La “Collectif contre la fermeture du bois de La Cambre” et l'”Association pour la protection des riverains du Bois de la Cambre se disent “révoltés” par l’accord intervenu lundi entre la Ville de Bruxelles et les communes riveraines du Bois de la Cambre.

Cet accord annonce la réouverture au trafic automobile, d’ici le 14 décembre, de la boucle sud de cet espace vert du sud de la capitale.

Pour eux, la Ville de Bruxelles et les divers décideurs politiques ne se rendent pas compte des “nuisances et des conséquences financières et de santé que leurs décisions unilatérales imposent aux riverains, qu’ils soient occupants des habitations privées ou des commerces, pour des raisons d’embouteillage permanent ou de parking”.

Le collectif et l’association sont déçus du renoncement à la perspective d’une réouverture totale du Bois à la voiture.

Ils ne voient pas non plus d’un bon œil la réalisation d’une nouvelle phase de test qui prendra cours après la crise sanitaire, jugeant que cela ne respecte pas le jugement intervenu en novembre dernier et qui a abouti à la remise en cause du plan de mobilité précédent.

Les fonctions récréatives du Bois

Enfin, Uccle et Bruxelles n’ont nullement réagi à “une approche plus créative du problème avec une utilisation spatio-temporelle du bois, répartissant l’espace et le temps entre les diverses utilisations du bois”, ont déploré les deux groupements estimant qu’avec le nouveau scénario, plus de 80% du bois sera utilisé dans le temps et l’espace pour les fonctions récréatives et mobilité douce.

Selon une analyse de la fréquentation du Bois de la Cambre effectuée à l’aide des relevés de données gsm de Proximus, on a compté jusqu’à plus de 120.000 personnes dans le Bois à des fins récréatives lors de la semaine du 14 au 20 septembre dernier, et quelque 85.000 durant la semaine de vacances de Toussaint.

Belga