Un accord sur le service minimum garanti chez De Lijn attendu pour avril maximum

La ministre de la Mobilité flamande Lydia Peeters (Open Vld) donne à la direction et aux syndicats de De Lijn jusqu’à avril pour parvenir à un accord sur le service minimum garanti. Si cela ne fonctionne pas, elle imposera elle-même les règles, a-t-elle fait savoir dans les colonnes de Het Belang van Limburg et De Tijd mercredi.

La réunion de conciliation organisée mardi concernant le conflit en cours dans le Brabant flamand a échoué et la grève, entamée il y a huit jours, se poursuit dès lors ce mercredi dans le Brabant flamand et dans la région de Louvain. Un appel a en outre été lancé par le syndicat socialiste à l’étendre à toute la Flandre ce mercredi.

En coulisses, le gouvernement flamand travaille à la mise en place d’un service minimum garanti au sein de la société de transport en commun flamande. Il devrait assurer que les lignes principales soient tout de même desservies en cas de grève, en répartissant plus efficacement le personnel disponible.

Le même plan a été introduit l’an dernier à la SNCB. “En l’absence de résultats dans les six mois, le gouvernement prendra l’initiative d’atteindre cet objectif lui-même”, indique une note d’orientation sur la mobilité et les travaux publics qui sera débattue mercredi au parlement flamand. Selon Lydia Peeters, ces six mois ont débuté le 2 octobre, lorsque le gouvernement flamand a été mis en place. Les syndicats protestent actuellement contre de nombreux problèmes au sein de la section brabançonne de l’entreprise, dont la pénurie de personnel, les horaires de travail irréguliers dans le planning des chauffeurs, l’absence de congé, l’administration défaillante du personnel, l’organisation défaillante dans les services techniques et les mauvais plannings pour les inspecteurs.

Belga – Photo: BX1