Arrêt de travail au centre de surveillance électronique : accord conclu avec la direction

Un accord a été conclu mercredi matin avec la direction du Centre de surveillance électronique de la Fédération Wallonie-Bruxelles, annonce en fin de matinée à Belga André Lagneaux, délégué maisons de justice pour le syndicat socialiste CGSP.

L’accord porte sur l’engagement de quatre personnes contractuelles supplémentaires dans les deux semaines et sur l’engagement d’une cinquième personne d’ici la fin de l’année, précise le représentant du syndicat socialiste.

L’arrêt de travail qui est observé depuis 06h00 du matin devrait être levé, ajoute-t-il. “Le personnel devrait reprendre le travail juste après l’annonce de l’accord au personnel par l’administratrice-générale”, selon M. Lagneaux qui ajoute que la direction “a toujours été compréhensive” dans ce dossier.

Le personnel du centre de surveillance électronique de la Fédération Wallonie-Bruxelles a observé mercredi un arrêt de travail. Les travailleurs dénonçaient le manque de personnel pour assurer le monitoring et exigeaient l’engagement immédiat de quatre personnes afin d’assurer correctement la surveillance de 800 à 850 justiciables. Ils se plaignaient d’une charge de travail accrue, entraînant des maladies de longue durée. “Nous sommes si peu nombreux que nous ne pouvons même pas prendre nos congés d’ici la fin de l’année”, avait indiqué un membre du personnel à Belga.

Le personnel dénonçait également la vétusté de leurs locaux, situés au carrefour entre la rue Belliard et la rue du Commerce à Bruxelles.

Un suivi 24h sur 24,  7 jours sur 7

De son côté, le cabinet du ministre Rachid Madrane, compétent pour les Maisons de Justice, s’était dit étonné par cette action. “La question ne concerne pas le cadre, qui est rempli, mais bien le remplacement de personnes en maladie de longue durée”, selon la porte-parole du ministre.

Le cabinet avait assuré que les détenus étaient surveillés, la direction du centre de surveillance électronique assurant le travail, selon une procédure d’urgence prévue dans ces cas-là. Le monitoring est un service du Centre de surveillance électronique qui fonctionne 24h sur 24 et 7 jours sur 7. Il se charge du suivi concret du respect des horaires par les personnes placées sous surveillance électronique.

Depuis le 1er janvier 2015, la surveillance électronique des détenus est une compétence des communautés, selon une disposition consécutive à la 6e réforme de l’État.

Avec Belga – Photo : Belga/Dirk Waem

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17 octobre 2018 - 13h00
Modifié le 17 octobre 2018 - 14h20