Sven Gatz : “La santé des finances publiques bruxelloises est toujours sous contrôle”

Le ministre bruxellois des Finances, du Budget et de la Fonction publique Sven Gatz (Open VLD) était l’invité politique de Fabrice Grosfilley dans Toujours + d’Actu, ce mercredi.

Interrogé sur l’action des chauffeurs de la Stib, Sven Gatz estime qu’un “nouvel équilibre” doit encore être trouvé durant la période de déconfinement mais “il faudra apprendre à vivre avec le virus, nous tous, qu’on soit chauffeur, journaliste ou ministre. À un certain moment, il faudra redémarrer à 100%, et surpasser cette hésitation”.

Le ministre du Budget s’est également expliqué sur la crise au sein de la compagnie aérienne Brussels Airlines : “Nous sommes dans une crise d’emploi. Beaucoup de personnes risquent de perdre leur emploi, que ce soit à l’aéroport ou ailleurs”. Il estime qu’un investissement du gouvernement fédéral pour Brussels Airlines serait “une bonne chose” mais “il faut un engagement à moyen terme de Lufthansa pour investir dans Brussels Airlines mais aussi le respect d’objectifs climatiques”. Il confirme que cet investissement est important “pour tout le pays“.

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Sven Gatz est également revenu sur les mesures proposées par le gouvernement bruxellois pour faire face à la crise du Covid-19. “La santé de nos finances publiques est toujours sous contrôle”, affirme-t-il. “Nous prenons des mesures avec une certaine sagesse”. Mais est-ce que le budget peut être augmenté si la crise perdure ? “Les montants aujourd’hui évoqués concernent les mesures de soutien, désormais on va évoquer les mesures de relance, des mesures qui vont évidemment coûter au fédéral et à la Région bruxelloise. Nous discutons également de savoir quelles entreprises nous pouvons encore soutenir et relancer, notamment le cas des entreprises au bord de la faillite ou le secteur culturel”, explique le ministre. “Pour le moment, il est utile d’investir en tant qu’autorité publique pour répondre à moyen terme à cette crise”.

■ Interview par Fabrice Grosfilley dans Toujours + d’Actu.