La STIB porte plainte contre des graffeurs qui dévoilent comment pénétrer sur son réseau

Une vidéo de six minutes, diffusée sur les réseaux sociaux et révélée par nos confrères de Sudpresse, dévoile comment des graffeurs ont réussi à s’introduire sur le réseau de la STIB pour taguer des rames de métro. La société bruxelloise de transports en commun a annoncé qu’elle porte plainte pour dégradation et intrusion.

La vidéo, publiée le 3 janvier selon Sudpresse, montre comment les auteurs des graffitis parviennent à s’introduire dans les dépôts et sur les rails de métro en traversant des souterrain, des bouches d’aération ou même des locaux normalement interdits au public. Les graffeurs semblent également utiliser des pinces coupantes ou une échelle pour accéder à certains endroits plus dangereux.

La STIB a confirmé qu’une enquête interne était en cours afin d’analyser les images et comprendre comment ces personnes ont pu s’introduire sur son réseaux. Une plainte a également été déposée pour dégradation de matériel et intrusion. “Il faut rester prudent car il s’agit d’un montage avec un mélange de plans récents mais aussi d’images beaucoup plus anciennes. (…) Certains plans n’auraient même pas été filmés chez nous“, explique Cindy Arents, porte-parole de la STIB.

Le doute subsiste également quant à une séquence montrant une personne qui ouvre une porte devant la caméra. La STIB souhaite faire la lumière sur cette séquence afin de savoir s’il s’agit d’un homme qui aide les graffeurs à pénétrer dans une salle interdite. “Nous collaborons déjà avec la cellule spécialisée de la police qui possède une grande base de données. Mais la difficulté reste de parvenir à prendre les auteurs sur le fait“, explique encore Cindy Arents, qui précise que de nouvelles caméras de surveillance sont installées depuis plusieurs mois et que de nombreux sites ont été sécurisés.

Gr.I. – Photo : Dailymotion/Sudinfo

Partager l'article

05 janvier 2018 - 17h55
Modifié le 05 janvier 2018 - 18h46