Sibelga souhaite une transition énergétique chez tous les Bruxellois d’ici 2050

Dans un entretien accordé ce samedi au journal L’Echo, la CEO de Sibelga, Marie-Pierre Fauconnier, a partagé la vision énergétiquement ambitieuse du gestionnaire des réseaux de distribution de gaz et d’électricité bruxellois.

Parmi les déclarations de la patronne de Sibelga, on retrouve surtout une volonté de diminution de la consommation énergétique à Bruxelles. “Nous imaginons que tout le bâti bruxellois sera soit passif, soit à très faible consommation énergétique“, a ainsi déclaré Marie-Pierre Fauconnier dans les pages de L’Echo, “et cela nous impacte directement, puisque 90% des Bruxellois se chauffent au gaz“.

Elle poursuit ensuite sur l’énergie verte. “Les 118 quartiers de la Région bruxelloise seront, en tout cas pour ce qui concerne la clientèle résidentielle, quasiment autonomes en matière de production et de consommation d’électricité verte“, explique la CEO de Sibelga, avant de préciser également que “tous les véhicules seront, eux, partagés, autonomes et 100% verts“.

Un cap plus qu’un réel objectif

Dans la suite de son interview, Marie-Pierre Fauconnier tempère cependant ses propos. Si cette vision ne se réalisera pas nécessairement, elle reste un cap à garder en tête. “Cela nous permet de voir comment, au-delà de notre métier de base, qui est de distribuer le gaz et l’électricité et d’assurer l’éclairage public, nous pouvons évoluer pour soutenir les mesures d’efficacité énergétique, la production d’énergie renouvelable et la mobilité durable”, a-t-elle déclaré, “Nous voulons faire entrer la transition énergétique dans toutes les maisons et les entreprises bruxelloises. C’est notre credo“.

Les ambitions de Sibelga ont été traduites il y a quelques semaines dans un plan stratégique 2020-2024, qui a été validé par les différentes communes bruxelloises, actionnaires de l’entreprise. Ainsi, quinze projets en la matière devraient être mis en place d’ici 4 ans, comme par exemple le partage de ses actifs (lampadaires, cabines, etc) avec d’autres acteurs, pour y installer, entre autres, des capteurs pour le bruit ou la qualité de l’air, ou encore des bornes de recharge pour les véhicules électriques.

Arnaud Bruckner – Photo : Belga / J. Warnand

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07 décembre 2019 - 11h53
Modifié le 07 décembre 2019 - 11h57