Selon Valérie Glatigny, les mesures pour la fin d’année dans l’enseignement supérieur sont largement respectées

Des commissaires et délégués du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont été chargés de cartographier l’ensemble des établissements de l’enseignement supérieur pour vérifier le respect des mesures prises pour assurer la fin de l’année académique ainsi que les examens de fin d’année.

Le gouvernement de Fédération Wallonie-Bruxelles avait adopté fin avril un arrêté précisant les mesures à respecter dans l’enseignement supérieur pour l’organisation de la fin de l’année académique et, entre autres, les examens. Un certain nombre de “balises” ont été définies “pour protéger les étudiants”. Celles-ci ont été “très largement respectées”, se réjouit la ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Glatigny (MR) dans un communiqué.

Selon les premières conclusions d’un rapport des commissaires et délégués du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la grande majorité des établissements ont communiqué dans les délais les informations relatives aux examens. Toutes les universités ont communiqué les informations à la date prescrite du 27 avril. Toutefois, dans deux universités, les informations n’étaient pas encore complètes. En ce qui concerne les hautes écoles, seuls deux établissements n’avaient pas diffusé les informations aux étudiants à la date prescrite. Pour les écoles supérieures des arts, quatre établissements n’avaient pas encore communiqué les informations aux étudiants au moment de l’étude. Mais la situation y est depuis lors régularisée.

Peu de demandes pour des adaptations

Les étudiants qui ne seraient pas en mesure de présenter une évaluation à distance dans de bonnes conditions avaient jusqu’au 4 mai pour informer leur établissement, lequel se devait de proposer une solution adaptée. Le nombre de demandes dépasse rarement les 5% d’étudiants, relève le rapport. Les problèmes principaux touchent à la connexion internet, l’absence de matériel informatique ou un matériel inadéquat ou encore des difficultés liées à l’environnement de travail. En outre, beaucoup d’établissements n’ont pas reçu de demandes ou moins de deux demandes, rapportent les commissaires et délégués.

“Je comprends les difficultés des étudiants, mais je salue aussi l’effort important fourni par les établissements d’enseignement pour organiser au mieux cette session d’examen. Étudiants, professeurs, directions d’établissement, personnel administratif et technique: c’est toute la communauté académique qui se mobilise pour répondre à ce défi et permettre aux étudiants de continuer leur parcours de formation dans les meilleures conditions possibles malgré la situation difficile”, commente Valérie Glatigny, par voie de communiqué.

Avec Belga – Photo : illustration Belga/Siska Gremmelprez

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08 mai 2020 - 17h10
Modifié le 08 mai 2020 - 17h10