Sécurité routière : après deux accidents graves en trois semaines, que faut-il faire ?

Bruxelles a connu deux accidents de la route impliquant un piéton et un chauffard en trois semaines. Triste statistique. Suite au décès de Stéphanie Verkraekel, fauchée par un automobiliste sur la chaussée d’Haecht à Schaerbeek, la question de la sécurité routière en Région bruxelloise se pose sérieusement. Quelles solutions peuvent être envisagées pour empêcher de tels accidents ?  

Le collectif 1030 s’est créé spontanément suite au décès de Stéphanie Vertébrale, 28 ans, le 7 novembre dernier. Elle a été fauchée par une voiture alors qu’elle traversait la chaussée d’Haecht à Schaerbeek. Pour les membres du collectif, c’était la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. La chaussée de Haecht, comme beaucoup de rues de la Région, est connue pour être dangereuse à cause de la vitesse des voitures.
Faut-il en arriver à une zone 30 dans toute la Région bruxelloise ? “Pour ou contre, on y arrivera. C’est une tendance irrémédiable” selon Benoit Godart, Porte-parole de l’institut VIAS. Mais 90% des automobilistes ne respectent pas les zones 30 sans la présence d’aménagements qui les force à ralentir, ou de radars préventifs et répressifs.
Quant à la commune de Schaerbeek, elle a revu son budget pour l’achat de caméras de surveillance suite au nouvel accident de lundi impliquant un délit de fuite.

  • Invités : Benoit Godart, porte-parole de l’institut VIAS et Elise Blondel, membre du collectif 1030/0

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30 novembre 2017 - 19h00
Modifié le 30 novembre 2017 - 19h45