Sarah ne peut pas s’inscrire dans l’école de son choix à cause de son handicap

Sarah souhaite suivre des études de communication. Problème : elle se fait refuser l’accès dans plusieurs hautes écoles bruxelloises car elle se déplace en chaise roulante. Une situation vécue comme une discrimination pour la jeune étudiante. 

Sarah, 25 ans, se déplace en chaise roulante depuis son plus jeune âge. Son rêve : devenir journaliste. Elle souhaite donc entreprendre des études de communication. Après un premier refus à l’Ihecs, elle tente sa chance à l’ISFSC. Dans un premier temps, la haute école bruxelloise annonce qu’elle pourra accepter la jeune fille. “J’ai voulu m’inscrire à l’ISFSC. Au début tout se passait bien. La dame m’a dit que tout était accessible au PMR”.

Mais après la journée Portes ouvertes, la haute école lui annonce qu’elle est refusée car une autre étudiante en chaise roulante suit déjà des cours dans l’établissement. Or, seul un auditoire est accessible au PMR.

Emue aux larmes, la jeune étudiante explique son ras-le-bol : “J’ai subi beaucoup de discriminations à ce niveau-là. Tu ne devrais pas faire des études. Tu ne devrais pas rester ici. Ce n’est pas un établissement pour toi”.

Par cette dénonciation, Sarah ne veut pas cribler l’établissement, mais elle veut dénoncer de manière générale le manque d’accès pour les PMR. “Je veux juste mettre, aujourd’hui, en lumière qu’il y a beaucoup de choses qui doivent avancer pour les personnes à handicap” . Elle ajoute : “La Belgique dit vouloir intégrer des personnes à mobilité réduite. Je pense qu’on en est encore loin aujourd’hui.”

Une information de nos confrères de La Capitale.

  • Reportage d’Adeline Bauwin et Morgane van Hoobrouck