Samusocial: DéFI ne veut pas d’une présidence MR pour la commission d’enquête

20140110 - BRUSSELS, BELGIUM: Emmanuel De Bock (FDF) pictured during a plenary session of the Brussels parliament, in Brussels, Friday 10 January 2014. BELGA PHOTO OLIVIER VIN

Le chef du groupe DéFI au parlement bruxellois, Emmanuel De Bock, s’est opposé catégoriquement, mardi, à l’attribution de la présidence de la commission d’enquête sur le Samusocial au MR qui “n’a condamné certains agissements qu’une fois que le PS a lâché Yvan Mayeur, tel un coucou sortant de sa boîte” et qui ne s’est pas astreint à la même règle de condamnation d’Alain Courtois dans l’utilisation de subsides publics pour l’asbl Irisport en attribuant des marchés à des sociétés qui lui sont directement liées, ce qui lui a permis de “dépasser le plafond de 150% de revenu d’un parlementaire”.

Au-delà de cela, Emmanuel De Bock estime qu’il faut que la commission soit présidée par quelqu’un qui n’est pas en lien avec ce dossier en suivant la règle de dévolution aux partis en ordre d’importance. Cela pourrait être un(e) l’Open Vld pourvu que ce ne soit pas à la députée-échevine de la Ville de Bruxelles Els Ampe, voire DéFI. Dans la même logique, ce ne pourrait être à ses yeux Ecolo dans la mesure où il est vraisemblable que l’ex-ministre Ecolo Evelyne Huytebroeck qui a exercé la tutelle sur le Samusocial soit entendue devant la commission. “Les commissaires du gouvernement ont une responsabilité pénale à ce titre. Il faut donc un président totalement impartial qui puisse les protéger”, a-t-il encore dit. (Belga)