La réforme pour les enseignants suit son cours, les Francophones persistent à dire “non”

Le comité de concertation a conclu mercredi la phase de concertation qui s’était engagée à la suite du conflit d’intérêt déclenché par le parlement francophone bruxellois au sujet de la réforme de la pension des enseignants. Le Sénat avait constaté vendredi l’impossibilité de rapprocher les points de vue dans ce dossier. La réforme suit son cours.

“Nous avons conclu la phase de concertation de commun accord et le texte poursuivra son cheminement à l’agenda de la Chambre, conformément à la décision que prendra la conférence des présidents”, a commenté le cabinet du ministre des Pensions Daniel Bacquelaine.

Le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles et la ministre-présidente de la Cocof Fadila Laanan ont à nouveau exprimé leur désaccord mercredi sur la proposition du ministre des Pensions Daniel Bacquelaine d’allonger de plusieurs années la carrière des enseignants. Dans le viseur des dirigeants des entités francophones se trouve la volonté de suppression des tantièmes préférentiels, de suppression de la gratuité de bonification pour diplôme, “l’attitude ambigüe” sur la reconnaissance du critère de pénibilité et le durcissement des conditions d’âge et de durée pour une pension complète. “Toucher à la pension des enseignants, c’est non pour les francophones”, ont martelé les deux chefs de file socialistes qui craignent notamment l’effet sur le Pacte d’excellence pour l’enseignement.

Belga, photo Belga

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06 septembre 2017 - 12h19
Modifié le 06 septembre 2017 - 13h32