Présidence du MR : les libéraux devront-ils passer par un second tour électoral ?

Si personne n’a encore déposé son acte de candidature, cela se bouscule pourtant au sein des noms cités pour prendre la tête du MR, suite au départ de Charles Michel vers le Conseil européen en décembre prochain.

La date limite pour déposer sa candidature à la présidence est le 11 octobre. Un mois et un jour plus tard, le 12 novembre, les bulletins de vote par correspondance seront dépouillés, afin de connaître officiellement le nom du nouveau président. Sauf que… un second tour pourrait être organisé, si aucun candidat ne recueille la majorité absolue. Une hypothèse qui n’est pas écartée au sein du parti libéral.

D’après les statuts du parti, si second tour il doit y avoir, les deux candidats ayant recueilli le plus de voix seront alors départagés. Le MR souhaite éviter la guerre des clans (qui avait notamment marqué le passage de relais entre Didier Reynders et Charles Michel), et les concertations internes vont donc bon train.

Ducarme, Bouchez, Bacquelaine, Defraigne, Delwart

Seul Denis Ducarme, le ministre fédéral des Indépendants, a annoncé officiellement sa candidature. On évoque couramment, pour s’opposer à lui, le sénateur Georges-Louis Bouchez, qui devrait dévoiler ses intentions d’ici la fin de la semaine, selon plusieurs sources contactées par l’agence Belga.

D’autres noms circulent également : Daniel Bacquelaine, ministre des Pensions, Christine Defraigne, échevine à Liège et ancienne présidente du Sénat ou même Philippe Goffin, Kattrin Jadin et Sabine Laruelle.

Enfin, un dernier nom avait été évoqué : celui de Valentine Delwart, secrétaire générale du parti, que l’on sait proche de Charles Michel. Si un ticket avec Georges-Louis Bouchez avait été évoqué, selon La Libre, les deux libéraux n’ont pu s’accorder.

Arnaud Bruckner avec Belga