Le nombre d’expérimentations animales devrait diminuer de 30 % d’ici 2025

À Bruxelles, les animaux devraient être moins utilisés pour les expérimentations scientifiques qu’en Flandre ou en Wallonie. Le gouvernement bruxellois a approuvé ce jeudi  une mesure pour réduire de 30% certaines expériences d’ici 2025, peut-on lire dans le journal La Capitale.

Bruxelles veut privilégier les différentes alternatives qui existent et diminuer voire faire disparaître certains essais sur animaux. Dans le plan qu’a voté le gouvernement, l’objectif diffère selon le type d’expériences. Par exemple, les tests régulateurs qui représentent 16% des expérimentations, seront les premiers à être limités. Plus précisément, ce sont des tests sur animaux qui permettent la production de médicaments, vaccins et autres substances chimiques.

La Secrétaire d’État Bianca Debaets, interrogée par le quotidien La Capitale, commente cette décision du gouvernement : “tendre vers une diminution progressive du nombre d’expérimentations animales, c’est l’un de nos engagements importants sur cette législature. Il est important que la Région bruxelloise puisse jouer un rôle moteur en la matière. Notre ambition est d’arriver à une forte diminution pour ce qui concerne environ 30 % des expérimentations animales d’ici à 2025. Mais nous voulons y parvenir ensemble, avec le secteur”. 

D’autres domaines sont également concernés comme la recherche appliquée (11%) pour le développement de certaines maladies. Réduire le nombre d’animaux dans cette catégorie est possible car il existe des alternatives. Par contre, il n’en sera pas de même pour la recherche fondamentale qui se concentre sur les maladies telles que le cancer, Parkinson, ainsi que l’Alzheimer qui représentent 70% des essais sur animaux. Le plan prévoit une diminution substantielle d’ici 2045 car le secteur devrait réfléchir à d’autres solutions.

La mesure sera inscrite dans une ordonnance dans les prochains mois. Le média néerlandophone Bruzz communique les chiffres en fonction des régions : à Bruxelles, 92 292 animaux sont utilisés contre 245 758 en Flandre et 197 779 en Wallonie. La capitale veut jouer un rôle de premier plan en votant une telle mesure, sachant que le mécanisme de contrôle européen autorise les tests sur animaux seulement s’il n’y a pas d’alternatives.