La manifestation des étudiants en médecine dispersée par la police

La manifestation des étudiants en médecine organisée mercredi devant la tour des Finances à Bruxelles, siège du cabinet de la ministre fédérale de la Santé, Maggie De Block, a été dispersée par la police. Des sanctions administratives ont été distribuées et des PV ont été dressés, affirment à Belga la Fédération des étudiants francophones (Fef) et l’Union des étudiants de la Communauté française (Unécof). La police de Bruxelles-Capitale/Ixelles indique quant à elle avoir dressé un seul PV.

 

“La police a pris les cartes d’identité d’un employé de l’Unécof, du président de la Fef, d’un employé du Cium (Comité interuniversitaire des étudiants en médecine, ndlr), d’un co-président du Cium, d’un responsable de la manifestation, d’une étudiante en médecine qui prenait des photos et de moi-même”, précise à Belga Opaline Meunier, présidente de l’Unécof. La zone de police Bruxelles-Capitale/Ixelles affirme, elle, avoir pris l’identité d’un seul individu perturbateur, en vue de lui infliger une amende. “C’est toutefois le fonctionnaire sanctionnateur à la commune qui donnera suite à l’amende”, explique la police.

La manifestation était autorisée par la police jusque 14h30. Les étudiants, réclamant notamment le passage en 2e année des étudiants reçus-collés et allégés ayant échoué à l’examen d’entrée, espéraient être reçu par Mme De Block. “Comme nous n’avions pas essuyé un refus formel de la part du cabinet, nous avons invité les étudiants à rester après 14h30, jusqu’à ce que nous soyons reçus”, explique Opaline Meunier. A 14h30, la police est alors venue auprès des étudiants “pour nous donner un quart d’heure supplémentaire. Ils nous ont dit qu’ensuite ils prendraient les cartes d’identité des manifestants. Nous avons répondu que nous resterions jusqu’à que ce nous soyons reçus par le cabinet”. La police affirme avoir toléré la manifestation jusqu’à 15h00 avant de la disperser. “Les associations étudiantes prendront en charge les éventuelles amendes infligées”, signale Maxime Mori, président de la Fef. “On continuera notre combat”, assure-t-il, ajoutant que “ça ne nous a pas refroidi. On ne compte pas en rester là”.

Belga

Partager l'article

20 septembre 2017 - 16h48
Modifié le 20 septembre 2017 - 16h48