#m : un nouveau centre de traitement de la tuberculose à l’hôpital Saint-Pierre

La tuberculose est très présente à Bruxelles. Pour améliorer les conditions de travail des professionnels de la santé mais aussi la prise en charge des patients, le CHU Saint-Pierre a inauguré un nouveau centre de prévention et de traitement de la tuberculose. Maryse Wanlin, directrice du FARES et Sylvie Olivares, infirmière au centre, partagent leurs expériences.

A Bruxelles, 350 cas sont recensés chaque année. La capitale représente un quart des cas pour 10% de la population. “La tuberculose se concentre dans les centres urbains et Bruxelles a l’incidence la plus élevée, explique Maryse Wanlin. D’où l’ouverture d’un centre de prévention de la tuberculose. C’est la prolongation d’un centre existant. On a un local plus grand à Saint-Pierre ce qui permet de mieux répondre aux besoins du personnel et des patients.”

Aujourd’hui, le nombre de cas de tuberculose a tendance à stagner à Bruxelles malgré les campagnes de prévention et les prises en charge des malades. Cette maladie touche particulièrement les personnes fragilisées, vivant dans des conditions précaires. De plus, elle est très contagieuse. “C’est un long suivi, minimum 6 mois de traitement, précise Sylvie Olivares. On a Action Damien qui finance les maisons d’accueil durant le traitement. En fonction de la situation de la personne, on s’adapte notre traitement.”

Il faut un traitement de minimum 6 mois dont le coût se monte à 25.000 euros mais bien souvent, il faut le prendre pendant 18 mois pour être tout à fait guéri. Or, lorsque les conditions de vie sont précaires, il est bien complexe de respecter cette prescription.

V.Lh.