Les funérailles d’Etat d’Armand De Decker ont eu lieu en présence de nombreuses personnalités

De nombreuses personnalités, essentiellement libérales, ont pris part aux côtés de la famille et du représentant du Roi jeudi en fin de matinée aux funérailles du ministre d’Etat et ex-bourgmestre d’Uccle, Armand De Decker, emporté par la maladie, le mercredi 12 juin dernier, à l’âge de 70 ans.

Cette figure importante du libéralisme à Bruxelles, fort attaché à la Belgique, a eu droit à des funérailles d’Etat et aux honneurs d’un détachement militaire à l’arrivé de sa dépouille à l’église Saint-Pierre d’Uccle. Celle-ci était archi-comble pour accueillir ceux qui avaient souhaité lui rendre un dernier hommage.

Parmi les personnalités présentes, on a pu observer de nombreux libéraux, parmi lesquels le vice-Premier ministre Didier Reynders, les ministres Sophie Wilmès et Marie-Christine Marghem, le ministre d’Etat François-Xavier de Donnea, l’ex-sénateur Philippe Monfils, le président du Sénat Jacques Brotchi, le ministre-président wallon Willy Borsus et le chef de file libéral bruxellois Vincent-De Wolf. Outre des élus locaux, des mandataires d’autres formations politiques avaient également souhaité lui rendre un dernier hommage: l’ex-président du Conseil européen Herman Van Rompuy (CD&V), la ministre d’Etat Antoinette Spaak (DéFI), le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort (PS), le président sortant du parlement bruxellois Charles Picqué (PS), le vice-président sortant de cette assemblée, Fouad Ahidar (sp.a), la ministre bruxelloise sortante cdH Céline Fremault, l’ex-présidente du parlement francophone bruxellois Julie de Grote (cdH), …

Le long parcours politique du défunt, qui l’a mené du perchoir du parlement bruxellois à celui du Sénat en passant par un mandat de ministre de la Coopération et le maïorat d’Uccle, a été longuement évoqué lors des hommages civils rendus au cours de la cérémonie, tour à tour par Herman Van Rompuy, le bâtonnier du Bareau de Bruxelles Yves Oschinsky, le bourgmestre d’Uccle Boris Dilliès, Charles Picqué, Herman De Croo, Didier Reynders et Jacques Brotchi. Ceux-ci ont tour à tour évoqué les qualités de dialogue, de recherche constante du consensus, de bienveillance, respect de la parole donnée, d’amitié, du défunt. La fin de son parcours politique, ternie par l’affaire du Kazakhgate pour laquelle Armand De Decker a été inculpé de trafic d’influence, a également été abordée parfois en filigrane. “Sont venus les moments difficiles qui parfois nous guettent davantage qu’ils s’apparentent à la réalité“, a notamment dit Herman De Croo, regrettant que la réalité ne puisse éclater au grand jour. “Nous avons une dette envers toi. Notre amitié va au-delà de la mort“, a affirmé pour sa part Herman Van Rompuy. Les proches ont été plus directs. “Au déclin de ton ère, cela ne t’a valu qu’un sentiment d’abandon… Tu n’a pas eu la grâce d’être père, tes enfants auraient pu relayer ta colère“, a souligné le frère du défunt, l’écrivain Jacques De Decker.

Armand De Decker a été inhumé, dans l’intimidé, au cimetière d’Uccle.

Belga

►Les détails en direct et en image dans le 12h30, avec Marine Hubert et Yannick Vangansbeek