Les Belges mettent la main au portefeuille pour leurs vacances

Les Belges envisagent de consacrer en moyenne 2.242 euros pour leurs vacances d’été, ressort-il du 19e baromètre des vacances d’Europ Assistance, présenté mardi. Un budget en légère baisse de 76 euros mais qui se place tout de même en 4e position parmi les pays européens sondés.

Seuls les Suisses (2.856 euros), les Autrichiens (2.627 euros) et les Allemands (2.467 euros) prévoient de débourser davantage que les Belges. La moyenne européenne s’élève à 2.019 euros (+ 3%).

Les francophones du plat pays envisagent de piocher davantage dans leur portefeuille (2.320 euros) que les néerlandophones (2.164). Le 19e baromètre des vacances révèle également qu’un peu plus de Belges comptent partir en vacances: 65% ont l’intention de partir entre juin et septembre prochains, contre 63% l’an dernier.

En moyenne, le Belge part 1,9 semaine mais 23% des répondants partiront 3 semaines ou plus. La Belgique ne représente pas une destination de choix: seuls 15% des répondants envisagent de rester au plat pays. La majorité (77 %) part en Europe pour se divertir. Les trois destinations favorites sont la France (32%), l’Espagne (19%) et l’Italie (11%).

Près de 60% des répondants concernés (hors retraités, étudiants, sans emploi…) affirment se déconnecter totalement de leur emploi pendant leurs vacances, se plaçant en dernière position européenne, bien loin derrière les Britanniques qui sont 76% à se déconnecter. L’enquête a été menée en ligne auprès de 12.000 personnes âgées de 18 ans et plus, résidant dans 10 pays européens ainsi qu’aux Etats-Unis et au Brésil. Les vacances représentent plus de 4 nuits consécutives passées en dehors du foyer.

Près de 40% des belges sont prêts à changer leurs vacances pour réduire leur impact écologique

Le même baromètre met en lumière plusieurs constats liés à l’empreinte écologique de vacanciers. Plus d’un tiers des Belges (38%) envisagent de modifier leur mode de vacances pour s’engager de façon plus responsable en faveur de la planète. Les jeunes, surtout, semblent concernés par cette prise de conscience: 46% des 18-24 ans sont prêts à changer leur façon de voyager, contre 32% des plus de 65.

Belga