L’émission Autrement revient sur les techniques permettant les funérailles les plus écologiques possible

L’émission consacrée ce mardi aux funérailles a accueilli Cédric Vanhorenbeke (pompes funèbres Alveus), Francis Busigny (Fondation Métamorphose), Jamal Ben Taher (directeur des pompes funèbres islamiques de Belgique) et Cléo Duponcelle (professionnelle spécialisée dans les funérailles plus écologiques).

Le cercueil en carton n’est pas encore actuellement très répandu, mais présente toutefois l’avantage d’être fait en matériau naturel, selon Cédric Vanhorenbeke. “C’est l’avantage par rapport au gros des ventes sur le marché, à savoir les cercueils en contreplaqué ou en aggloméré. Moi je vends des cercueils en bois naturel, des cercueils tressés, en osier par exemple. Nous on propose que ça”, explique l’entrepreneur de pompes funèbres. Le matériau ne convainc pas l’ensemble des professionnels du secteur, à l’instar de Cléo Duponcelle. “Le carton, ça fait un peu peur quand même. Je ne le propose pas. Je ne suis pas convaincue”, explique-t-elle.

Pour l’instant, en tout cas, pour avoir un enterrement le plus écologique possible, le choix du cercueil reste une des principales donnes de l’équation. “On reste assez limité dans le cadre qu’on peut proposer aux familles. Bien souvent, les funérailles écologiques se limitent au choix du cercueil. Donc, on choisit le moins pire de ce qui existe sur le marché. On choisit aussi soigneusement la pierre tombale qu’on utilise. Est-ce que c’est nécessaire d’utiliser une pierre qui vient d’Inde ou est ce qu’il vaut mieux utiliser une pierre bleu belge? Quelles sont les conséquences de la crémation sur l’environnement? Ce sont des réflexions qu’on peut amener aux familles qui viennent vers nous”, explique Cédric Vanhorenbeke.

Partager l'article

29 octobre 2019 - 19h56
Modifié le 29 octobre 2019 - 20h07