Le droit passerelle aussi pour l’événementiel, les forains, artistes, nightshops et bars à chicha

Le ministre des PME et des Indépendants Denis Ducarme (MR) annonce samedi avoir envoyé une circulaire à son administration et aux caisses d’assurances sociales afin de confirmer que plusieurs secteurs continuent à être éligibles au droit passerelle de crise, jusqu’à nouvel ordre, sous le volet “obligatoirement fermés, en tout ou en partie”. Les secteurs de l’événementiel, des forains, les artistes, les nightshops et les bars à chicha sont donc aussi concernés par la mesure.

Le ministre avait rencontré mercredi dernier plusieurs représentants des forains, du secteur de l’événementiel ainsi que du secteur du mariage. Une circulaire a depuis lors été envoyée afin de confirmer que ceux-ci avaient bien accès au droit passerelle.

Cet accès est ainsi possible sans devoir démontrer au préalable ni l’interruption totale de l’activité durant une certaine durée, ni de lien avec la crise Covid-19, comme le prévoit la loi du 23 mars 2020. “Un forain qui poursuit une petite activité en dehors d’une foire est aussi éligible”, a illustré le ministre.

Le revenu de remplacement “droit passerelle” a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2020 pour les indépendants toujours empêchés de reprendre leur activité. Cette prolongation s’adresse, pour la période de septembre à décembre, aux indépendants actifs à titre principal dont l’activité est interrompue ou limitée en raison des mesures prises par le Conseil national de Sécurité (via les arrêtés ministériels portant des mesures d’urgence pour limiter la propagation du coronavirus), quelle que soit la durée de l’interruption.

Pour l’ensemble des aides temporaires en matière de droit passerelle, le contact de première ligne des indépendants est leur caisse d’assurances sociales.

En outre, l’Institut national d’assurances sociales pour travailleurs indépendants (Inasti) met un call center à disposition au numéro 0800/12.018.

Belga