La volonté de Marghem d’assouplir l’ambition climatique de la Belgique n’est “pas la position du gouvernement”

20151201 - BRUSSELS, BELGIUM: MR Belgian Prime Minister Charles Michel, CD&V Vice-Prime Minister and Minister of Employment, Economy and Consumer Affairs Kris Peeters and MR Minister of Energy, Environment and Sustainable Development Marie-Christine Marghem pictured during a press conference of the government and power companies Electrabel and Engie on the prolongation of the exploitation licenses for nuclear power plants Doel 1 and Doel 2, Tuesday 01 December 2015 in Brussels. The government and Electrabel reached an agreement to remain reactors Doel 1 and Doel 2 open until 2025. BELGA PHOTO THIERRY ROGE

La volonté d’assouplir l’ambition climatique de la Belgique annoncée par la ministre Marie-Christine Marghem (MR) ne représente “pas la position du gouvernement”, a souligné mardi le Premier ministre Charles Michel. “Nous savons qu’il s’agit d’objectifs climatiques très ambitieux, mais nous allons tout faire pour nous y tenir, a-t-il indiqué à l’agence Belga, via son porte-parole.

Dans les journaux de Mediahuis, la ministre libérale a indiqué qu’elle comptait négocier à l’échelon européen pour assouplir les ambitions climatiques de la Belgique. Le pays s’est engagé à faire baisser de 35% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, mais cette ambition est exagérée, estime-t-elle. “La Commission européenne tient trop peu compte du fait que nous sommes un pays de transit avec beaucoup de poids lourds étrangers et avec une infrastructure vieillissante”, justifie Marie-Ange Dhondt, la porte-parole de la ministre fédérale.

La sortie de Mme Marghem suscitait de vives critiques mardi matin, alors que le gouvernement belge avait vertement critiqué la semaine dernière le retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat. (Belga, photo Belga/Thierry Roge)