La Région bruxelloise envisage la création d’une agence pour la lutte contre les nuisibles

Rat brun - WIkimedia Commons Jiel Beaumadier

En réponse à une question parlementaire de Fouad Ahidar (one.brussels), le ministre bruxellois de l’Environnement Alain Maron (Ecolo) confirme que le gouvernement régional planche sur la création d’une agence régionale destinée à la lutte contre les animaux nuisibles.

Suite à une question écrite du député bruxellois Fouad Ahidar (one.brussels) à l’encontre du ministre bruxellois de l’Environnement Alain Maron (Ecolo) au sujet de la prolifération de rats dans la tour Brunfaut à Molenbeek, le ministre a confirmé que les signalements de ces rongeurs dans la capitale sont en augmentation constante depuis 2001. “Or, la dératisation est actuellement une compétence communale, les efforts et l’expertises sont dispersés”, pointe Fouad Ahidar. Le député a donc demandé au ministre si des mesures sont prévues par le gouvernement bruxellois pour faire face à ces rongeurs.

Alain Maron a signalé que la Région termine actuellement un Atlas des mammifères présents sur le territoire qui devra permettre de mieux suivre les espèces nuisibles, comme les rats. Il confirme également que le gouvernement travaille à la création d’une future agence bruxelloise destinée à la lutte contre les nuisibles. Les premières estimations financières des coûts pour cette création s’élèvent à 520 000 euros. Six collaborateurs sont actuellement prévus pour cette agence, qui surveillera tant les rats bruns que les pigeons de ville, les chats errants, les espèces exotiques invasives, etc.

Outre ces projets, Fouad Ahidar plaide également pour une lutte contre les animaux nuisibles sur plusieurs fronts : “Lutter contre l’infestation de rats demande de combiner des politiques fortes en matière de propreté, de logement et de bâtiments inoccupés, une bonne gestion des chantiers… Prenez les sacs poubelles blancs. C’est un véritable buffet pour nuisibles deux fois par semaine, à chaque fois que nous sortons nos poubelles contenant des restes alimentaires. Ou les bâtiments inoccupés : les bâtiments doivent être gérés de manière professionnelle pour garder les nuisibles à l’écart, mais ce serait encore mieux de ne pas avoir de bâtiments vacants. Ou encore la verdure dans l’espace public : il faut mieux l’entretenir, tailler les arbustes, garder les bermes propres. Il faut une approche commune et uniforme, à tous les niveaux”, demande-t-il.

Gr.I. – Photo : Wikimedia Commons/Jiel Beaumadier

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15 juillet 2020 - 11h00
Modifié le 15 juillet 2020 - 11h00