La Croix Jaune et Blanche ouvre des postes de soin néerlandophones à Molenbeek et Saint-Josse

La Croix Jaune et Blanche a ouvert vendredi deux postes de soins infirmiers à Molenbeek-Saint-Jean et à Saint-Josse-ten-Noode. Ce sont les deux premiers postes de soins infirmiers néerlandophones de l’organisation dans la Région de Bruxelles-Capitale en 20 ans.

Ces nouveaux postes de soin “répondent à un besoin et à une demande de soins de santé accessibles dans ces quartiers”, explique Hendrik Van Gansbeke, coordinateur général de la Croix Jaune et Blanche en Flandre. “Les chiffres montrent qu’il existe un grand besoin de soins à domicile dans la Région de Bruxelles-Capitale.”

Les patients peuvent y recevoir un certain nombre de soins prescrits par un médecin. Tant les résidents que les non-résidents de la région peuvent s’y rendre, que ce soit pour des injections, soigner des plaies, pour des analyses de sang ou des consultations pré et postnatales. Les deux sites ont été choisis par l’organisation après une prospection approfondie.

“La demande de soins à domiciles et en augmentation”

“Nous avons ici une population âgée et vulnérable ainsi qu’une population nettement plus jeune“, déclare Els Mathues, directrice générale de la Croix Jaune et Blanche du Brabant flamand. “Ce sont aussi des quartiers culturellement diversifiés où la fragilité financière est grande. La demande de soins à domicile et de services de sage-femme est en augmentation, mais l’offre était soit insuffisante, soit inconnue. Avec nos postes de soins infirmiers, nous avons opté pour un modèle de soins accessible et axé sur la proximité, afin que les gens puissent avoir une première introduction à l’organisation”, explique-t-elle, ajoutant que des soins à domicile sont prévus pour une phase ultérieure.

La ministre bruxelloise Elke Van den Brandt (Groen), présidente du Collège de la Commission communautaire flamande et chargée de la Santé, s’est réjouie de l’ouverture de ces deux postes : “Ce ne sont pas des quartiers choisis au hasard : il s’agit de quartiers très pauvres, avec de nombreux besoins médicaux. Une offre de soins intégrée et axée sur la proximité est particulièrement importante ici et est nécessaire dans la situation actuelle de la pandémie de coronavirus.”

Avec Belga – Photo : Belga/Anthony Gevaert

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28 août 2020 - 16h00
Modifié le 28 août 2020 - 16h00