Interdiction de manifester ce dimanche : une atteinte aux droits fondamentaux?

Climat, pro et anti-pacte de Marrakech. Ces trois manifestations sont interdites ce dimanche à Bruxelles. Cette décision représente-t-elle une atteinte au droit de manifester ou une protection de l’ordre public ? Vincent Dewolf, le bourgmestre d’Etterbeek, et Pierre-Arnaud Perrouty, le directeur de la Ligue des droits humains, en débattent dans un face à face.

« Si vous avez un groupe d’extrême gauche qui visiblement s’apprête à en découdre avec un groupe d’extrême droite qui approche, même s’il n’y a pas de violence au moment-même, le fait de les empêcher d’avancer voire de les arrêter peut être une mesure nécessaire » explique Vincent Dewolf, le bourgmestre d’Etterbeek.

De son côté, Pierre-Arnaud Perrouty, le directeur de la Ligue des droits humains, estime que l’interdiction doit intervenir en dernier recours. “On peut séparer les trajets et faire en sorte que les deux manifestations se déroulent sans se croiser”. Mais dans ce cas-ci, il reconnait qu'”il y a quand même un contexte qui fait que cette interdiction ne me parait pas scandaleuse”.

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