Il manque de nombreux professeurs à Bruxelles à l’aube de la rentrée scolaire

Pour l’année scolaire 2019/2020, les écoles vont manquer de professeurs de langues, mais aussi de français ou de sciences, rapportent les titres Sudpresse mardi qui ont obtenu auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles la liste des fonctions en pénurie dans l’enseignement maternel, primaire et secondaire.

Dans le fondamental, à savoir l’enseignement maternel et primaire, une pénurie généralisée concerne les instituteurs maternels et primaires. Certaines zones sont plus touchées, avec des pénuries sévères d’instituteurs maternels et primaires dans les zones de Bruxelles, Namur, Luxembourg, Mons-Hainaut centre, Wallonie picarde.

Dans l’enseignement secondaire en Région bruxelloise, la pénurie est sévère pour les professeurs d’anglais, de néerlandais, de français, de mathématiques, de sciences, de sciences économiques et de latin.

“Que ce soit en primaire ou en secondaire, les langues souffrent d’une certaine pénurie”, confirme Conrad Van de Werve, directeur de la communication au Segec, Secrétariat général de l’enseignement catholique. “On estime qu’en moyenne, deux heures de cours par semaine ne peuvent pas être assurées à cause de la pénurie”.

Nouvelles mesures

De son côté, le cabinet de la ministre de l’Enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles Marie-Martine Schyns (cdH) affirme que des mesures ont été prises en fin de législature pour lutter au mieux contre cette pénurie. Dans La Capitale, le cabinet rappelle la mise en place d’une campagne de communication et d’un site internet (pourquoipasprof.be) pour promouvoir le métier de professeur et indiquer les emplois disponibles. En outre, les jeunes enseignants qui ont presté au moins 90 jours au sein d’une école peuvent désormais rester dans cet établissement jusqu’à la fin de l’année scolaire. Enfin, dès la rentrée, les enseignants pourront prester des heures supplémentaires rémunérées jusqu’à 4 heures maximum par semaine.

Gr.I. avec Belga – Photo : Belga/Anthony Dehez