Grève sur le rail : le trafic est à nouveau fortement perturbé ce mercredi

Le trafic ferroviaire est de nouveau fortement perturbé mercredi matin, au deuxième jour de la grève de 48 heures organisée par le Syndicat Indépendant pour Cheminots (SIC), selon un porte-parole de la SNCB.

Environ un tiers des trains circulant habituellement est de sortie. Comme lors des précédentes grèves, il est conseillé de suivre la situation en temps réel via le planificateur de trajet. Le service minimum est toujours actif, mais suit un plan et des horaires différents de mardi. La grève doit se poursuivre jusqu’à la nuit de mercredi à jeudi.

“Tous les trains prévus dans le service minimum roulent, sauf quelques-uns”, indiquait le porte-parole vers 06h30 mercredi. Le service minimum se concentre en priorité sur les heures de pointe du matin et du soir, et sur les trains IC reliant les grandes agglomérations.

Comme mardi, il n’y a pas de train supplémentaire vers la Côte, malgré le beau temps annoncé. Des convois supplémentaires sont en revanche prévus en direction du festival de Dour, qui débute mercredi.

Dix liaisons IC quasiment assurées

Les dix liaisons IC qui devraient subir peu ou pas de perturbations sont les relations Ostende-Bruxelles-Eupen, Charleroi-Bruxelles-Anvers-Essen, Quiévrain-Mons-Bruxelles-Liège, Bruxelles-Namur-Luxembourg, Bruxelles-Namur-Liège, Tournai-Namur, Gand-Bruxelles-Brussels Airport-Landen, Liers-Liège-Gouvy, Gouvy-Luxembourg et Bruxelles-Anvers-Amsterdam.

À l’inverse, dix liaisons IC ne sont pas assurées: Mons-Brussels Airport-Tournai, Anvers-Louvain, Gand-Bruxelles-Welkenraedt, Brussels Airport-Gembloux, Brussels Airport-Bruges, Etterbeek-Brussels Airport, Gand-St-Pierre-Anvers-Central, Turnhout-Anvers, Anvers-Bruxelles et Mol-Hasselt. Les autres relations IC devraient circuler de manière irrégulière.

Le SIC souhaite protester par son action contre le plan de revalorisation de la fonction de conducteur de train au sein de la SNCB. Cette revalorisation va de pair, selon l’organisation syndicale, avec une hausse de productivité au détriment du travailleur. Les syndicats SACT et Metisp-Protect soutiennent l’action syndicale de 48 heures.

Avec Belga – Photo : illustration Belga/Kristof Van Accom