La grève du rail coûte 40 millions, chiffre la FEB

La grève du rail décrétée par la CGSP coûtera 40 millions, chiffre mardi la Fédération des Entreprises de Belgique (FEB) qui y voit une “grève politique”, ce que réfute le syndicat socialiste.

“La FEB ne remet pas le droit de grève en cause mais pour notre organisation celui-ci doit être utilisé lorsque tous les autres moyens de négociation ont échoué. Force est de constater que ce n’est pas le cas aujourd’hui, d’autant plus que le jour choisi est celui annoncé de la déclaration de politique générale” du Premier ministre, souligne la fédération patronale dans un communiqué.

“L’impact économique d’une grève n’est pas négligeable. Selon nos calculs la grève de la SNCB coûterait environ 40 millions à notre économie. Cela ne dit a priori pas grand-chose, mais il est pourtant possible de faire beaucoup avec 40 millions”, ajoute la FEB qui a lancé ce mardi matin sur Twitter, avec le soutien de ses fédérations sectorielles, le hashtag #avec40millions #hadik40miljoen, demandant à chaque personne ce qu’elle ferait avec 40 millions.

“Avec cette action nous voulons montrer qu’une grève n’est jamais anodine et qu’elle touche aux portefeuilles de tous les citoyens”, commente pour sa part Pieter Timmermans, l’administrateur délégué de la fédération, cité dans le texte. Ce dernier appelle enfin les syndicalistes à prendre leurs responsabilités, à arrêter leurs actions et à renouer avec un dialogue constructif.

Quant à la fédération patronale flamande Voka, elle estime de son côté que la CGSP se met “hors jeu” en ayant appelé à cette grève de 24 heures. “A la place du dialogue, la CGSP choisit de pénaliser les citoyens qui sont touchés pour protéger les fonctionnaires”, indique-t-elle notamment.

Belga