Grève mondiale pour le climat : “Un message qui transcende les frontières”, lance Adélaïde Charlier

“Il ne s’agit pas que d’un rassemblement en Belgique, mais d’une mobilisation mondiale. Nous portons un message qui transcende les frontières”, a déclaré Adélaïde Charlier, l’égérie francophone du mouvement “Youth For Climate”, vendredi, à l’issue de la manifestation, qui a vu 30.000 personnes défiler à Bruxelles pour dénoncer l’inertie politique face au dérèglement du climat.

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Des actions étaient prévues dans plus d’une centaine de pays ce vendredi, à l’appel de la militante suédoise Greta Thunberg.

Les rassemblements ont commencé dans plusieurs pays d’Océanie et d’Asie. Des milliers de jeunes étaient au rendez-vous à Sydney, Bangkok ou encore Hong Kong, avec comme mots d’ordre “Il n’y a pas de planète B”, ou encore “Si vous n’agissez pas comme des adultes, nous le ferons”.

En Belgique, des dizaines de milliers de citoyens ont crié leur indignation dans de nombreuses villes. A Bruxelles, ils étaient 30.000.

Parmi les manifestants, Charles, 20 ans, et Timothée, 13 ans, originaires des provinces de Liège et Luxembourg, s’enthousiasment de l’ampleur qu’a pris le mouvement. “Ça nous donne énormément d’espoir”, affirment-ils.

“Nous ne changerons pas les choses d’une traite, mais petit à petit les lignes bougent”, renchérit une professeure de l’ICHEC, venue accompagner ses étudiants. Pour Adélaïde Charlier, “ne rien faire n’est pas une option. Nous n’y arriverons pas par des actions individuelles, ni en attendant le miracle technologique”, a-t-elle lancé à l’adresse des manifestants arrivés vers 15h00 à la gare du Midi, malgré la pluie. “La mobilisation continue”, ont ajouté les membres de “Rise for Climate”, appelant les citoyens à “rester vigilants” et ne pas se laisser distraire par les faux discours politiques.

Belga

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15 mars 2019 - 17h30
Modifié le 19 mars 2019 - 12h11