Garderies et crèches : le taux d’occupation est passé de 8 à 24% en deux semaines

Selon les chiffres dévoilés par l’ONE et par le cabinet de la ministre en charge de la Petite enfance en Fédération Wallonie-Bruxelles, Bénédicte Linard (Ecolo), les enfants sont de plus en plus nombreux à retrouver le chemin des garderies et des crèches suite aux dernières mesures de déconfinement.

Alors que le taux de fréquentation des crèches et garderies en Fédération Wallonie-Bruxelles était tombé à 2% lors des premières semaines de confinement, le nombre d’enfants accueillis dans ces espaces dédiés à la petite enfance augmente ces dernières semaines, à l’occasion des premières phases du déconfinement. Selon les chiffres de l’ONE, lors de la semaine du 30 avril, la fréquentation des crèches et garderies est passé à 8%, explique Guillaume Goffin de l’ONE. “La moitié des milieux d’accueil en Fédération Wallonie-Bruxelles ont répondu à notre sondage, cela donne donc un bon aperçu de la situation”, explique-t-il. “Pour la semaine du 4 au 8 mai, on estime la fréquentation entre 17 et 19%”.

Les enfants étaient encore plus nombreux dès ce lundi : “Le taux de fréquentation était de 24%”, rapporte ainsi le cabinet de la ministre Bénédicte Linard (Ecolo) dans La Capitale.

Et selon l’ONE, le secteur s’attend à une grande augmentation dès la semaine du 18 mai. En effet, jusqu’à présent, les milieux d’accueil ne devaient pas réclamer de participation financière aux parents, suite au confinement, et la Fédération Wallonie-Bruxelles s’occupait de compenser cette participation manquante grâce à un fonds d’urgence. Mais dès le 18 mai, les structures d’accueil pourront demander à nouveau une participation financière aux parents qui ne déposent pas leur enfant en garderie ou en crèche. “Le secteur prévoit une augmentation de 50 à 60% de la fréquentation suite à cette mesure”, explique Guillaume Goffin de l’ONE.

Dans La Capitale, le cabinet de Bénédicte Linard rapporte encore qu’une cellule de veille gérée par l’ONE va être créée pour permettre la gestion des problèmes rencontrés par les milieux d’accueil, afin de passer à une aide individualisée. Cette cellule sera en place pour six mois.

Gr.I. – Photo : Belga/Virginie Lefour