La fraude dans les transports de la Stib repart à la hausse en 2017

Selon une réponse du ministre bruxellois de la Mobilité Pascal Smet (sp.a) au député bruxellois Gaëtan Van Goidsenhoven (MR), le taux de fraude sur l’ensemble du réseau de la Stib est grimpé de 4,15% en 2016 à 5,6% en 2017, rapporte la DH.

Le dernier rapport d’activités de la Stib, la société bruxelloise de transports en commun, rapporte que le taux de fraude sur l’ensemble de son réseau, en 2017, était de 5,6%. Soit une nouvelle augmentation après des taux enregistrés à 3,95% en 2015 et 4,15% en 2016, rappelle le député bruxellois Gaëtan Van Goidsenhoven, qui a interpellé le ministre de la Mobilité Pascal Smet (sp.a) sur cette question.

Le député bruxellois s’étonne dans la DH de la réponse de Pascal Smet quant à la question de savoir pourquoi les chauffeurs de bus, notamment, ne vérifient pas plus les tickets des voyageurs. “Pascal Smet a rétorqué que la mission première des chauffeurs était la conduite, pas le contrôle”, rapporte Gaëtan Van Goidsenhoven. “Le ministre prétend que contrôler les titres de transport des voyageurs n’est pas préconisé afin de ne pas entraver la circulation automobile. Pourtant, dans la plupart des autres capitales européennes, on ne rentre tout simplement pas dans le bus avant d’avoir présenté son titre de transport au chauffeur, sans que cela semble occasionner d’inconvénients majeurs du point de vue de la fluidité du trafic”.

Le député bruxellois souhaite donc que la priorité soit mise à l’avenir sur les contrôles des titres de transport, pour éviter que la fraude s’installe durablement.

Gr.I. – Photo : illustration Belga