FGTB : La place Rouppe en fête pour le 1er mai

Si le 1er mai est signe de fête pour les militants de la FGTB rassemblés place Rouppe, l’heure est également au militantisme. 

Une Agora a vu le jour, boulevard de Stalingrad, pour inviter les Bruxellois à débattre, sur la précarité de l’emploi pour les jeunes par exemple: “C’est devenu beaucoup plus compliqué pour les jeunes qui ont maintenant un stage d’insertion plus long, qui doivent prouver qu’ils ont fait suffisamment d’efforts pour chercher un emploi. Ils sont contrôlés et sanctionnés beaucoup plus durement qu’avant“, explique Kobe Martens, membre des Jeunes FGTB Bruxelles. La secrétaire générale de la FGTB Bruxelles, Estelle Ceulemans, renchérit: “On voit à quel point les jeunes sont bien plus exposés qu’avant à des contrats de travail à durée déterminée, donc à une précarité en début de carrière, mais peut-être aussi au-delà“. Elle insiste également sur les discriminations sur le marché de l’emploi bruxellois: “dans une ville aussi cosmopolite que Bruxelles, c’est évidemment dangereux et inacceptable”.

Principale revendication de la FGTB : “Un travail pour un travail juste, pas juste un travail”. L’objectif est clair: replacer les travailleurs et travailleuses au cœur des préoccupations politiques.

  • Reportage de Marie-Noëlle Dinant et Nicolas Schaeenaerts