Faux départ pour le projet pilote d’utilisation de tasers dans les zones de police

Les syndicats de police dénoncent notamment l’absence d’un cadre juridique clair. Des problèmes se posent également au niveau de l’achat du matériel.

Faux départ pour le projet pilote d’utilisation de tasers dans quatorze de zones de police de Belgique. Les syndicats ne sont par exemple pas impliqués et les polices locales ne reçoivent pas les armes commandées. “Nous ne pouvons donc pas nous entraîner“, déplore Patrick Evenepoel de la zone de police Bruxelles-Midi, à BRUZZ.

De leur côté les syndicats s’opposent à l’utilisation de telles armes sans contexte juridique clair. Si l’outil est moins létal qu’une arme à feu, des risques existent toutefois pour la santé des personnes qui y sont confrontées. C’est notamment le cas des personnes qui ont des problèmes cardio-vasculaires et des toxicomanes. “Dans de tel cas, que dira le juge?“, s’interroge notamment le SNPS. “Nous voulons donc un ajustement juridique pour ne pas être tenu responsable en cas d’incident.

Des problèmes se posent également au niveau de l’achat du matériel. “Aucun fabricant n’a répondu à notre demande“, explique à BRUZZ Johan Berckmans de la zone de police de Bruxelles-Ouest. Les formations ne sont donc, pour l’instant, pas d’actualité…

 

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02 janvier 2018 - 16h20
Modifié le 03 janvier 2018 - 07h14