Des pistes lancées pour éviter les débordements après les arrestations policières

Une réunion a par ailleurs eu lieu jeudi 25 février entre la CGSP et les instances de la police.

Le 24 janvier dernier, des adolescents ont été arrêtés à la suite d’une manifestation pour plus de justice sociale. Ils ont ensuite été transféré dans la Caserne d’Etterbeek, dans laquelle ils disent avoir été victime de violences policières. A la suite de ces faits, des parents se sont regroupés en un collectif qui vise à faire entendre la voix des jeunes victimes est né.

11 plaintes ont été déposées au comité P afin de faire la lumière sur les événements qui se sont passés. A l’intérieur de la police, certains agents, notamment chez les plus jeunes en ont marre de voir leur profession à chaque fois salie dans les médias et ils veulent dénoncer leurs collègues peu scrupuleux.

► Retour sur les faits : soupçons de violence après la manifestation du 24 janvier

Dans un communiqué, les parents remercient aujourd’hui les policiers qui ont relayé des débordements : “Avec beaucoup d’émotion et de gratitude, le Collectif remercie les policiers qui ont dénoncé les violences de leurs collègues. Pour le Collectif, ces policiers sont l’honneur de la Police et font preuve d’un grand courage en s’exposant à l’hostilité des leurs collègues incriminés, violents et racistes.

Une réunion a par ailleurs eu lieu jeudi 25 février entre la CGSP et les instances de la police. “La réunion s’est bien passée. Nous avons eu confirmation que des caméras seront installées dans la caserne. Il faut toutefois attendre l’autorisation de la Régie des Bâtiments. Nous avons aussi obtenu des garanties pour une professionnalisation de la procédure lors d’arrestations. Pour que les policiers qui procèdent aux arrestations ne soient par exemple pas les mêmes surveillent les citoyens arrêtés“, nous a indiqué Betty Masure, de la CGSP.

T.D., image d’illustration

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26 février 2021 - 13h32
Modifié le 26 février 2021 - 13h32