Des fêtes clandestines organisées dans le bois de la Cambre

Police Parc Bois de la Cambre - COnfinement - Belga Paul-Henri Verlooy

Depuis le confinement, le bois de la Cambre constitue un lieu d’organisation de fêtes clandestines. Principal point de rendez-vous : le Woodpecker.

Ramasser les bouteilles de verre cassées est devenu une habitude pour Grégory Marlier, gérant du Woodpecker, un kiosque à nourriture. Depuis le début du confinement, des jeunes viennent s’amuser près de son établissement. « Au début, les jeunes se réunissaient le mardi et le vendredi via Facebook. C’était bon enfant. »

Mais avec la fermeture des bars à 23h, les choses se sont aggravées le week-end dernier. « Maintenant, ils se réunissent le week-end et des personnes malintentionnées se sont jointes à la fête, cassent des bouteilles et provoquent des bagarres », déplore Grégory Marlier. Les dégâts sont plus importants. Le volet a été forcé et le mobilier vandalisé. Le but ? Voler des bouteilles d’alcool selon Grégory Marlier qui se base sur ses images de vidéosurveillance.

Pour autant, le gérant du Woodpecker ne jette pas la pierre à tous les fêtards ; il regrette plutôt le manque d’encadrement de ces fêtes ; « la fermeture du bois de la Cambre est une bonne décision. Beaucoup de gens profitent du parc la journée, il y a des conséquences positives. Mais la nuit, tout est fermé, c’est un no man’s land et il est difficile pour la police d’intervenir. »

La police est au courant de la situation et dresse des procès-verbaux lorsqu’elle intervient. Mais « il est difficile d’arrêter ces jeunes, car ils jouent au chat et à la souris », conclut Grégory Marlier.

Y.M. – Photo: Belga