Des bâtiments fédéraux, dont plusieurs à Bruxelles, toujours en proie à l’amiante

Théâtre Royal de la Monnaie - Illustration Belga Thierry Roge

Un bâtiment public sur dix a fait l’objet de mesures spécifiques contre la présence d’amiante au cours de ces cinq dernières années, peut-on lire mercredi dans L’Écho.

Entre 2014 et 2018, la Régie des Bâtiments a dû intervenir dans 104 bâtiments de l’État (environ 10% de son patrimoine immobilier), soit pour y faire des mesures, soit pour l’élimination complète de l’amiante. Un chiffre minimum puisqu’il ne tient pas en compte les interventions dans les immeubles publics qui ont fait l’objet de rénovation globale, précise le quotidien.

La liste des bâtiments concernés reprend le centre logistique de la police fédérale à Uccle, les casernes de police d’Etterbeek, le Théâtre royal de la Monnaie, l’Institut royal d’aéronomie spatiale de Belgique (IASB), etc.

1,83 million d’euros

Les mesures liées à l’amiante ont coûté 1,83 million d’euros sur les cinq dernières années, pour un total de 196 factures. Les bâtiments concernés se répartissent comme suit : 43 en Flandre, 27 à Bruxelles et 34 en Wallonie. Mais, sur le plan financier, la plus grande part revient aux immeubles fédéraux situés dans la capitale (839.000 euros).

“Plusieurs vieux bâtiments de l’État contiennent en effet encore de l’amiante. Mais lorsque l’amiante n’est pas endommagé ou altéré, ou ne sera pas traité, sa présence ne pose pas de problème”, explique Pauline Vachaudez, porte-parole de la Régie des Bâtiments dans L’Écho. Le quotidien indique ainsi que la dotation destinée au traitement de l’amiante a été réduite de 10% en 2015 avant de diminuer de 2% chaque année, depuis lors.

Avec Belga – Photo : Belga/Thierry Roge