Déjà plus de 2.000 emplois concernés par des licenciements collectifs en 2019

Vingt-huit entreprises ont enclenché une procédure de licenciement collectif en Belgique au cours du premier trimestre de cette année, menaçant 2.027 emplois, selon les chiffres du SPF Emploi.

En début d’année, Proximus a annoncé vouloir supprimer 1.900 postes. Mais ce chiffre ne figure pas dans les statistiques, car l’entreprise publique autonome ne dépend pas de la réglementation des licenciements collectifs.

C’est le secteur de la métallurgie qui a été le plus touché (plus du tiers du total du nombre d’annonces de licenciements collectifs: 723 emplois). Les fabricants de câbles Nexans (83) et le producteur de systèmes de déshumidification Munters à Dison (211) ont également annoncé des écrémages, ainsi que le fabricant de fil d’acier Bekaert (281).

Le Brabant flamand a particulièrement souffert ce premier trimestre, avec 392 emplois menacés, suivi du Brabant wallon: 370 postes sur la sellette, avec dans le viseur, surtout deux entreprises: le sidérurgiste NLMK à Clabecq (290) et le groupe pharmaceutique américain Baxter (90 emplois menacés à Braine-l’Alleud mais aussi à Lessines dans le Hainaut).

La Fnac Bruxelles concernée

Le secteur de la distribution, qui ces dernières années a beaucoup attiré l’attention, a connu 100 annonces de licenciements collectifs, dont l’assortisseur livres et média (Fnac 57 emplois, Bruxelles et Actissia 39 emplois, Ath).

Une réduction d’effectifs a également été annoncée par le groupe de presse flamand Mediahuis (92), le service de courrier UPS (111) et l’entreprise alimentaire Chillfis (73).

Au cours du premier trimestre, 12 entreprises ont clôturé leur procédure de licenciement collectif, conduisant à la perte de 520 emplois sur les 537 “en danger”.

À titre de comparaison, au premier trimestre 2018, 2.405 emplois tombaient sous le coup d’un licenciement collectif. Au même trimestre en 2017, il y en avait 1.285.

Avec Belga – Photo : illustration Belga