David Leisterh (MR) : “Il faut prendre le train de l’audace technologique et environnementale pour Bruxelles”

David Leisterh (MR), vice-président de la régionale bruxelloise du MR et président du CPAS de Watermael-Boistfort était l’invité de l’Interview ce lundi.

A Watermael-Boistfort, le MR est au pouvoir aux côté d’Ecolo. Le MR est-il Ecolo ? “Oui“, assure-t-il, “l’écologie n’est pas l’apanage d’Ecolo. Il y a d’ailleurs l’écologie verte mais il y a aussi d’autres types d’écologie“. Il assure que la législature passée s’est bien déroulée: “On a eu quelques tensions et on n’est pas toujours d’accord mais on fait des compromis“. A Watermael-Boistfort, le MR a gagné trois sièges, un succès qui dénote par rapport à la baisse des libéraux dans le reste de la Région. “Boistfort est une exception“, explique David Leisterh, “La sociologie a évolué et nos projets aussi (…) on a aussi été très présents sur le terrain.

Sur le score du MR, il reconnait “qu’on a perdu sur la communication et on a perdu le second tour aussi, celui des négociations. Là, il faudra voir pour savoir comment être plus forts. Le MR a eu beaucoup de mal à s’imposer dans une coalition“. “La solitude au sein du fédéral est aussi difficile, compliquée à gérer. Difficile lors des négociations, et difficile lors de la campagne“.

Quelles conclusions tirer pour les régionales ? Qui pour tirer la liste MR ? “Le débat politique manque de femme au sein du MR et il en faut (…) On doit renouveler les têtes et les thèmes. Besoin d’un projet novateur et ambitieux inspiré par d’autres grandes villes. Il faut prendre le train de l’audace technologique, environnementale.” A lui d’évoquer le bitume intelligent. “Cela permettrait plus d’écologie, une meilleure économie et plus de cohésion sociale.” Comment financer cela ? “L’Europe demande de trouver des partenaires qui pourraient saisir la balle au bond“, assure-t-il. Aujourd’hui, les grands projets tombent souvent à l’eau à cause de la réalité institutionnelle belge. “Oui, ça sera l’un des principaux obstacles“, reconnait-il. “Le vrai échec serait de ne pas tirer les conclusions d’un dossier comme celui du stade national“.

T.D.