La création contemporaine à Casablanca s’expose à Bruxelles

Avec le festival Moussem Cities, le Centre nomade des Arts et ses partenaires bruxellois rendent honneur jusqu’au 27 février au dynamisme culturel de Casablanca. “Ce n’est pas le monde arabe des clichés comme on peut le voir dans les médias”, insiste Mohamed Ikoubaân, directeur du Centre Nomade des Arts Moussem.

Pour la troisième fois, le festival Moussem Cities se focalise sur une métropole qui joue un rôle vital dans la société arabe contemporaine. Cette année, et jusqu’au 27 février, différentes lieux culturels rendent hommage au dynamisme artistique de Casablanca. “Au Maroc, on aurait pu faire ce festival dans d’autres villes comme Rabat, Fès ou encore Marrakech. Mais si vous voulez connaître le Maroc, allez à Casablanca, pas à Marrakech”, explique Mohamed Ikoubaân, directeur du Centre Nomade des Arts Moussem.

“C’est beaucoup moins carte postale que Marrakech ou d’autres villes. Chaque ville à son identité et sa marocanité si on peut le dire. Mais oui, Casablanca est une ville très marocaine”, estime l’artiste Anna Raimondo, qui a habité plusieurs années à Casablanca.

Un célèbre groupe alternatif se produit samedi au VK

Parmi les artistes participant au festival, se trouve le groupe de gnaoua et de reggae Hoba Hoba Spirit, qui se produit ce samedi 17 février dans la salle de concert du VK, à Molenbeek. “Pour la scène alternative au Maroc, c’est un des groupes les plus importants et les plus anciens aussi. Il représente aussi Casablanca, c’est la ville de la protestation et de l’innovation artistique. Ça vient aussi de tout ce mouvement contestataire. C’est un peu la continuation de cette tradition”, indique Mohamed Ikoubaân.

 

Les disciplines artistiques représentées sont diverses, puisque la programmation contient des spectacles de théâtre, des concerts, des expositions, ou encore un focus sur la littérature.

 

J. T.