Coronavirus : la plate-forme No Culture-No Future lance une campagne pour se faire entendre

La plate-forme No Culture-No Future, composée d’une bonne dizaine de fédérations actives dans le secteur audiovisuel, cinématographique, culturel ou artistique, lance une campagne intitulée “Il est temps de nous écouter… et d’agir!“.

Cette campagne s’ouvre avec la diffusion sur les réseaux sociaux, ce mardi 19 mai, d’une vidéo exprimant “l’impatience et l’incompréhension de 450 professionnels, artistes créateurs, interprètes, techniciens, en attente d’une réponse politique“, explique la plate-forme dans un communiqué.

No Culture-No Future rappelle que cela fait déjà plus de 60 jours que toutes leurs activités ont été interrompues en raison de la crise sanitaire. Elle regrette de n’avoir “aucun interlocuteur et aucune information“, alors que “les ministres ont pourtant reçu des informations chiffrées concernant tous nos secteurs d’activités. Ils ont depuis plusieurs semaines une photographie documentée des dégâts déjà occasionnés par la crise, et des risques pressentis pour les mois à venir“.

La vidéo où on voit notamment François Damiens, Jaco Van Dormael, Déborah François, Pablo Andres, Olivier Gourmet, Vincent Patar et Stéphane Aubier, Angelo Bison, Fabrizio Rongione, Yannick et Jérémie Renier, Stephan Streker, Stéfan Liberski, Kody, Jean-Jacques Rausin, Pauline Etienne, Charlie Dupont, Thomas Gunzig ou encore Joachim Lafosse relaie les demandes des fédérations, à savoir la mise en place d’une concertation directe entre les fédérations professionnelles et le fédéral et la création d’un fonds d’urgence fédéral dédié.

La plate-forme réclame aussi “un accord ferme et définitif sur une année blanche au-delà de la période de crise pour pouvoir justifier de nos droits pour l’obtention ou le renouvellement du ‘statut‘ dit de l’artiste“, ainsi que d’accorder le chômage temporaire pour les artistes et les techniciens ayant des contrats annulés ou reportés et un accès des entreprises culturelles au chômage temporaire pour leurs employés.

Elle souhaite aussi des perspectives cohérentes de déconfinement pour les activités artistique et créatives et un fonds de garantie public destiné à assurer le risque Covid sur les productions culturelles nécessitant une assurance.

Avec Belga