Le Comité P rejette les accusations de violences à l’encontre de migrants

L’organe de surveillance de la police, le Comité P, réfute les accusations des différentes ONG qui dénoncent l’approche violente de la police dans la lutte contre la migration de transit. La police manque toutefois d’une politique uniforme pour contrer le phénomène, concède le Comité P dans un rapport dont fait écho De Tijd, mercredi.

Le Comité P avait ouvert une enquête après le démantèlement d’un camp de réfugiés dans le parc Maximilien en août 2017, à Bruxelles. Une importante opération de contrôles s’était déroulée de manière “rapide”, “correcte” et “humaine”, selon le rapport. Les migrants interceptés que le Comité P a consultés n’ont pas introduit de plaintes et ne présentaient pas de blessures, invoque l’organe. Le Comité P souligne la “bonne volonté” des agents de police, car ceux-ci ne disposent d’aucune feuille de route sur la manière d’aborder la migration de transit.

Il existe par ailleurs une méconnaissance des procédures à suivre notamment lors de la saisie de téléphones et de documents, ou lorsqu’un camion est fouillé, note l’organe de contrôle des services de police. Le Comité P souligne que seules des opérations policières bien préparées et menées de manière professionnelle peuvent garantir que les migrants sont traités avec humanité.

Belga

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06 février 2019 - 06h51
Modifié le 06 février 2019 - 06h51