Un chauffeur de la Stib licencié en raison de ses tatouages reliés à l’idéologie nazie

Lors d’une activité réservée au personnel, l’homme s’est présenté en marcel et a ainsi dévoilé ses tatouages qui ont choqué ses collègues.

La Société des transports intercommunaux de Bruxelles a licencié, lundi, un membre de son personnel, peut-on lire dans la DH. L’homme porte des tatouages lié à l’idéologie nazie. Notamment un “88” qui fait référence à la huitième lettre de l’alphabet, le H doublé pour Heil Hitler, il porte aussi l’aigle du parti nazi.

Repéré par des collègues, lors d’une fête du personnel, l’homme a été photographié. la Ligue belge contre l’antisémitisme a été saisie et a rencontré Brieuc de Meeus, le CEO de la Stib. Le chauffeur a finalement été licencié, nous confirme Françoise Ledune, porte-parole de la Stib. Le C4 rappelle les valeurs de la Stib, son code éthique et la déontologie de l’entreprise. La porte-parole précise également que la loi belge du 23 mars 1995 combat la banalisation du nazisme. D’ailleurs, le parque de Bruxelles ouvre une information judiciaire, des poursuites pénales sont envisageables.

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29 août 2018 - 09h25
Modifié le 29 août 2018 - 09h25