Ils chantent pour dénoncer la surconsommation et son impact sur le climat

Au lendemain du Black Friday, une vingtaine de membres de l’association Les Amis de la Terre ont chanté dans les rues commerçantes et les rames de métro de Bruxelles pour dénoncer la surconsommation. Cette action s’inscrivait dans le cadre de l’appel à actions #StopClimateCriminals, en amont de la COP24.

Ils appelent à protéger la planète et à poursuivre les criminels de l’environnement dans une chanson, jouée à la guitare, dans les rues de Bruxelles. “On associe le Black Friday à la surconsommation, qui a forcément un impact sur l’environnement et le climat“, a défendu Clémentine Squevin, animatrice au sein des Amis de la Terre. “On veut aussi cibler les industries et la logique productiviste dans laquelle elles se trouvent. Ce sont elles qui ont le plus gros impact sur l’environnement. On veut proposer aux consommateurs d’aller dans d’autres circuits et les amener à réfléchir à ce qu’ils ont vraiment besoin, ce qu’on appelle la simplicité volontaire.

Les participants ont rappelé que 100 entreprises seraient depuis 1988 responsables de 71% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, selon un rapport publié par le Carbon Disclosure Project (CDP). Ils ont aussi remarqué que l’industrie du textile est l’une des activités économiques mondiales ayant le plus fort impact sur l’environnement, d’après une étude de Carbon Trust en 2011. Dans le cadre de l’appel à actions #StopClimateCriminals, des activistes ont par ailleurs aussi décoré de messages contre les criminels de l’environnement les vitres de la banque ING, à proximité de la station Trône.

Belga