C’était mieux maintenant: le bonheur au travail

Nous sommes le lundi 21 janvier, une date qui correspondrait à la journée la plus déprimante de l’année, le célèbre “Blue monday”.  L’occasion pour Cyprien Houdmont, dans son émission “C’était mieux maintenant“, de se pencher sur cette question bien d’actualité: “Est-ce que la déprime est liée à notre travail? Et comment donner un sens à notre travail? “.

Dans ce nouveau numéro, 4 invités autour de la table:

  •  Sephora Mbandaka, jeune entrepreneuse, graphiste, développeuse Web qui fait partie du projet Girleek.
  • Caroline Bouchat, bénévole, activiste. Au chômage depuis 8 mois après plusieurs expériences dans des entreprises,
  • Laurent Ledoux, il a voulu révolutionner le management au SPF Mobilité, aujourd’hui il est coach et consultant.
  • André Langhendries, délégué FGTB métal Audi, il travaille depuis 40 ans chez Audi et est proche de la fin de sa carrière

Un panel d’invités donc intergénérationnel avec des expériences variées, l’émission commence avec des chiffres interpellants : “aujourd’hui, en Europe,  il n y aurait que 10% des employés qui se considèrent comme “engagés” au travail, 70 % se disent non-engagés, c’est-à-dire qu’ils attendent qu’on leur donne des ordres mais ne prennent pas d’initiatives et il y aurait 20% qui se disent activement désengagés, ils sont tellement frustrés de leur conditions de travail, qu’ils peuvent aller jusqu’à saboter le travail sur place” , déplore Laurent Ledoux .

On parle beaucoup du bonheur au travail, mais qu’est ce que cela signifie vraiment ?  “Personnellement, je ne parle pas de bonheur au travail mais de “bien être”, notion moins personnel et d’après les études, il semblerait qu’il y ait trois besoins fondamentaux qui doivent être satisfaits pour trouver du “plaisir” au travail: l’inclusion, se développer en tant que personne et de l’autonomie, ce sont les bases du bien-être au travail”, explique Laurent Ledoux

Et pour l’aîné de cette émission, André Langhendries, il reste assez sceptique quant à cette notion de bonheur au travail: ” A partir du moment où les objectifs de croissance perpétuelle, de productivité à outrance , sont les objectifs premier de l’entreprise, on est à un moment donné contre le mur par rapport  à des méthodes que j’approuve mais qui sont impossibles avec ces objectifs là.”

Quant à Caroline Bouchat, au chômage depuis quelques mois, elle considère que c’est la période la plus enrichissante de sa vie: “Je n’ai jamais été aussi connectée à mon identité que pour le moment, le fait que je ne sois pas salariée me permet de me rendre compte de ce qui fait sens pour moi, il n’y a aucune journée qui se ressemble, je n’ai jamais été aussi active pour la société.”

Pour revoir l’émission dans son intégralité, c’est ici que ça se passe:  http://telebruxelles.be/emission/cetait-mieux-maintenant-3