Céline Fremault reconnaît qu’il faut davantage de mesures, fédérales aussi, pour améliorer la qualité de l’air

Alors qu’une lettre ouverte écrite par près d’une centaine de médecins fait part de l’urgence de prendre des mesures pour améliorer la qualité de l’air à Bruxelles, Céline Fremault, ministre bruxelloise de l’Environnement réagit.

Céline Fremault partage l’inquiétude des médecins mais rappelle que le gouvernement bruxellois travaille sur plusieurs mesures pour améliorer la qualité de l’air : réforme de la fiscalité environnementale, achat de bus électriques et hybrides. Elle défend également la récente mesure adoptée qui impose une zone de basses émissions de polluants atmosphériques à partir du 1er janvier prochain. Cette disposition bannira de l’ensemble de la Région bruxelloise les véhicules diesel les plus anciens et, donc, les plus polluants. “Cette décision est un véritable changement de paradigme”, assure la ministre dans Le Soir, qualifiant l’instauration de cette zone de “premier pas dans la bonne direction”. Toutefois, Mme Fremault reconnaît que celui-ci est “insuffisant” et insiste sur le rôle du gouvernement fédéral pour instaurer des politiques environnementales efficaces. “Réduire le problème de la pollution atmosphérique à des décisions bruxelloises plus ambitieuses n’est pas exact”, se défend-elle.

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Interview de Marie-Noëlle Dinant et Yannick Vangansbeek