Bruxelles inscrit le spéculoos au patrimoine culturel immatériel

Partager un spéculoos à l’occasion de la Saint-Nicolas, c’est une tradition bien de chez nous et qui date de plusieurs siècles.
Comme chaque année, le biscuit moulé à l’effigie du Grand Saint est confectionné dans de nombreuses biscuiteries et boulangeries de Belgique et de Bruxelles dès le mois de novembre.

Alors que le nom disparait des produits Lotus

C’est d’ailleurs la Maison Dandoy et l’asbl Tartine et Boterham qui ont demandé d’inscrire à l’inventaire du Patrimoine culturel immatériel ce traditionnel biscuit aux saveurs d’épices et les savoir-faire artisanaux qui en découlent. Pile au moment où Lotus décide de supprimer le mot spéculoos de son packaging.

Face à cette suppression, “il a été démontré l’absolue nécessité de valoriser et protéger ce pan du patrimoine culinaire Bruxellois. Aujourd’hui outre la Maison Dandoy, une trentaine d’artisans continuent de produire eux-mêmes leur spéculoos à Bruxelles. Des recettes ancestrales qui font la renommée de ce produit en Belgique comme à l’international. La période de la Saint-Nicolas et des fêtes de fin d’années représente le pic de production pour tous tant la tradition reste vivace à Bruxelles”, peut-on lire dans un communiqué du cabinet du Secrétaire d’Etat de l’Urbanisme et du Patrimoine, Pascal Smet

“Avec cette inscription, la Région bruxelloise entend, comme elle l’a déjà fait pour la culture de bière ou des fritkots, valoriser un savoir-faire. Protéger une tradition et soutenir les artisans gagent d’un produit de qualité.”

A.V. – Photo: BX1

■ Reportage d’Arnaud Bruckner, Nicolas Scheenaerts et Pierre Delmée

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04 décembre 2020 - 13h08
Modifié le 04 décembre 2020 - 14h35