Bruxelles attire les professionnels internationaux et les métiers technologiques

Alexander De Croo

Le site LinkedIn, réseau social spécialisé dans l’emploi et le monde des entreprises, a réalisé pour la première fois en Belgique un “Economic Graph” de Bruxelles, un bilan économique de la capitale belge, dans le cadre de sa cartographie numérique de l’économie mondiale. Et les résultats semblent positifs grâce à la position de Bruxelles “au coeur de l’Europe, sa capacité à attirer “une multitude de talents internationaux” et la bonne santé des PME dans la capitale.

L’Economic Graph de LinkedIn, réalisé en collaboration avec le cabinet du vice-premier ministre Alexander De Croo (Open VLD) entre janvier et décembre 2016, montre ainsi que la Commission européenne et le Parlement européen sont les deux principaux employeurs de la région. “Le secteur public joue un rôle crucial dans l’économie bruxelloise : l’emploi y est 30% supérieur à la moyenne globale”, explique le rappport. Viennent ensuite les PME : 45% des utilisateurs de LinkedIn à Bruxelles et dans les environs travaillent pour des entreprises privées employant moins de 100 personnes. Enfin, le secteur médical et pharmaceutique est le troisième secteur porteur d’emplois à Bruxelles devant les prestataires des services professionnels et le secteur de la technologie.

Bruxelles montre également qu’elle est “un pôle d’attraction pour les talents internationaux” : 188 pays sont ainsi représentés dans la capitale selon LinkedIn. Bon nombre de travailleurs venus du Royaume-Uni et de France sont d’ailleurs arrivés en Belgique durant l’année 2016.

Alexander De Croo se dit pour sa part ravi de cette cartographie de l’économie bruxelloise : “On parle souvent de compétences, de formations et de stages, et on s’appuie sur des préjugés et non sur des faits. Le graphique économique nous donne accès à ces faits : il nous montre qu’il y a une forte demande d’emplois dans le secteur de la technologie et que cette dernière ne se limite plus à un seul domaine, mais est présente partout. C’est également une preuve du caractère cosmopolite de notre capitale”, confirme le ministre de l’Agenda numérique.